Drapeau US

Célébration 80ème anniversaire du 10 septembre 1944

Il y 80 ans, jour pour jour, les troupes américaines libéraient la ville de Luxembourg après 4 longues années d'occupation allemande. 

C'est donc avec un profond sentiment de reconnaissance et de fierté que le drapeau des États-Unis a été hissé devant la mairie de Mondercange et de l'église de Pontpierre, en honneur et à la mémoire des troupes américaines.

À cette même occasion, M. Guy MATHIEU, responsable des archives communales, a préparé un petit récit, témoignant de l’ambiance qui régnait en ce 10 septembre 1944 dans la Commune de Mondercange.

 

Version française: 

Depuis le débarquement des Alliés en Normandie le 6 juin 1944, la population du Luxembourg attendait avec impatience sa libération. Les combats dans le nord de la France devaient toutefois se prolonger jusqu'à la fin juillet, lorsque les troupes alliées réussirent enfin à sortir de leurs têtes de pont le long de la côte et à pénétrer dans l'espace français. Tout s'est ensuite accéléré. Le 25 août, Paris était libéré par des unités franco-américaines et le 3 septembre, Bruxelles était libérée par les troupes anglaises. Le 9 septembre 1944, les premiers soldats américains franchirent enfin la frontière luxembourgeoise dans la région de Pétange et le 10 septembre eut lieu la libération officielle de la capitale. 


Dans les premiers jours de septembre, une petite unité de la Wehrmacht avait encore aménagé quelques tranchées et dépôts de munitions à Mondercange. Mais lorsque l'armée américaine s'est rassemblée autour de Limpach le 10 septembre, les Allemands étaient déjà repartis sans bruit. En cette chaude journée de septembre, de nombreux « Bouw » de Mondercange se rendirent à vélo à Limpach, admirèrent les nombreux camions, jeeps et chars d'assaut et firent la connaissance du chocolat et du chewing-gum américains.


Le même 10 septembre, les premiers soldats américains arrivèrent à Mondercange par la rue de Reckange et les champs avoisinants. 


Tout comme lors de l'invasion du 10 mai 1940, notre commune a heureusement été épargnée par les combats directs. Selon certains témoins, des coups de feu ont certes été tirés de temps à autre dans les prairies et les champs autour de Mondercange dans les jours qui ont suivi l'arrivée des unités américaines ; mais il s'agissait uniquement de la tentative de quelques GIs d'enrichir leurs rations de nourriture avec des lièvres fraîchement tués.

 

Deutsche Fassung: 

Seit der Landung der Alliierten in der Normandie am 6. Juni 1944 fieberte die Bevölkerung Luxemburgs ihrer Befreiung entgegen. Die Kämpfe in Nordfrankreich sollten sich jedoch bis Ende Juli dahinziehen, als es den alliierten Truppen endlich gelang, aus ihren Brückenköpfen längs der Küste heraus in den französischen Raum vorzudringen. Danach ging alles freilich schnell. Am 25. August wurde Paris durch frei-französische und amerikanische Einheiten befreit, am 3. September Brüssel durch englische Truppen. Am 9. September 1944 überschritten dann endlich die ersten US-Soldaten die Luxemburger Grenze in der Gegend um Petingen und am 10. September erfolgte die offizielle Befreiung der Hauptstadt. 


In Monnerich hatte noch in den ersten Septembertagen eine kleine Einheit der Wehrmacht eher lustlos einige Gräben und Munitionsdepots angelegt. Als am 10. September die amerikanische Armee sich jedoch um Limpach sammelte, waren die Deutschen schon wieder sang- und klanglos abgezogen. So mancher Monnericher « Bouw » radelte an jenem heissen Septembertag mit seinem Fahrrad nach Limpach, bestaunte die vielen LKWs, Jeeps und Panzer und machte dort erste Bekanntschaft mit amerikanischer Schokolade und Kaugummi.


Die ersten US-Soldaten erreichten Monnerich noch am selben 10. September über die Rue de Reckange und die angrenzenden Felder. 


Genau wie bei der Invasion am 10. Mai 1940 blieben unserer Gemeinde zum Glück direkte Kampfhandlungen erspart. Laut Aussagen einiger Zeitzeugen fielen zwar in den Tagen nach der Ankunft der US-Einheiten ab und zu Schüsse in den Wiesen und Feldern um Monnerich herum ; es handelte sich dabei aber nur um den Versuch einiger GIs, ihre Essensrationen mit frisch erlegten Hasen anzureichern.